Solidarités

Solidarités

La Suisse fait beaucoup en matière de solidarités et il convient d’abord de le reconnaître. Le filet social est de qualité – un nouveau pas a encore été fait récemment avec la réforme fiscale acceptée par le peuple, qui renforce la solidarité dans la prévoyance vieillesse -, l’accès à l’éducation est garanti et les écoles suisses sont enviées.

Un libéralisme éclairé doit rimer avec humanisme. En ce sens, l’égalité des chances doit être un leitmotiv, notamment dans l’éducation. Il n’est pas imaginable que la situation économique des parents empêche d’entamer une formation. Le système de bourses et de prêts peut être revu, mais il doit participer à garantir cette égalité des chances. Le soutien ira aussi aux Hautes écoles et à la recherche scientifique.

Les assurances sociales, de leur côté, sont un chantier permanent, avec des primes qui prennent l’ascenseur dans l’assurance maladie. Ici, le mot d’ordre reste l’incitation à la responsabilisation, notamment en actionnant le levier de la hausse des franchises. Actuellement, les coûts liés aux problèmes de santé mineurs sont trop importants. Solidarité pour les grosses casses de la vie, oui, chèque en blanc à la « bobologie », non !

Naturellement, la Confédération est appelée à accompagner la génération vieillissante. Cela signifie favoriser l’accès à la mobilité via des associations comme Transport Handicaps. Ou développer le domaine des soins à domicile, qui contribuent aussi à freiner l’explosion des coûts de la santé.

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