Une mobilité responsable adaptée aux régions périphériques

Des bouchons sur les routes, des trains bondés, des villes saturées…Entre les besoins de mobilité, le confort personnel et les aspirations environnementales, il faut choisir la voie du pragmatisme.

Repenser la mobilité individuelle et publique ne veut pas dire ignorer les besoins. La décroissance pure n’est pas crédible, surtout dans les cantons touristiques. La Confédération doit donc continuer d’investir fortement dans les infrastructures ferroviaires et routières, par exemple dans la 3e Voie Genève-Lausanne. Il ne s’agit pas de jouer la mobilité individuelle contre les transports publics. Mais d’améliorer l’efficience dans ces deux domaines.

Concrètement, cela signifie encourager l’accès aux technologies respectueuses de l’environnement, favoriser les investissements dans la recherche pour l’efficience énergétique des véhicules, par exemple.

Côté rail, il est important de positionner la Suisse dans la connexion aux lignes à grande vitesse. Autre ambition : pousser la Confédération à équiper le 2e tube au Lötschberg, pour rapprocher le Valais de Berne.